1914, UNE ANNEE QUI A FAIT BASCULER LE MONDE

Auteur(s) PORTE REMY

«Quoi? Parce qu'un archiduc a été assassiné à la fin du mois dernier dans un village bosniaque? L'affaire n'est donc pas enterréecomme le prince? ». On peut sourire de cette remarque. Elle traduit pourtant, au premier degré, l'état d'esprit d'une partie de la population aux premiers jours d'août 1914.
ISBN13 9782200277697
44,95 $

Description

«Quoi? Parce qu'un archiduc a été assassiné à la fin du mois dernier dans un village bosniaque? L'affaire n'est donc pas enterréecomme le prince?». On peut sourire de cette remarque. Elle traduit pourtant, au premier degré, l'état d'esprit d'une partie de la population aux premiers jours d'août 1914. L'attentat de Sarajevo n'est qu'une étincelle, survenue dans un contexte particulier qui a favorisé le développement d'une crise qui n'était ni écrite, ni certaine. À travers les mémoires des témoins, des acteurs, et en utilisant de très nombreux titres de la presse quotidienne de l'époque, l'auteur nous entraine à travers le premier semestre de l'année 1914. Certaines causescomplexesde la guerre sont en germe. Puis, il nous raconte les premiers mois de guerre, de l'entrée en campagne à la fixation du front occidental, à l'avant comme à l'arrière, dans les états-majors comme au gouvernement et au parlement. Quand la politique, la diplomatie, l'économique, le culturel, le financier, l'industriel, le religieux et l'artistique croisent le militaire, l'année 1914 prend d'autres formes et d'autres couleurs. Et les choses ne sont peut-être pas aussi simples qu'on veut bien généralement le dire. Au sommaire: Un début d'année entre espoirs et menaces: et si 1914 permettait d'établir durablement la paix en Europe?; Des alliances de circonstance, fragilisées de l'intérieur?; Les séquelles des guerres balkaniques et les prétentions opposées des puissances en Orient; La persistance des rivalités coloniales, illustration du choc des ambitions impériales; Un drame mondain en mars, ou quand la France se passionne pour l'assassinat du directeur du Figaro; Au printemps, une difficile campagne électorale, marquée par les revendications sociales et se terminant en crise ministérielle; 28 juin 1914: un «attentat-prétexte» pour des sociétés militarisées?; Les échos d'un voyage présidentiel traditionnel survenant au plus mauvais moment; La crise de juillet: dernières hésitations et ultimes tentatives de paix; Évolutions comparées des plans de mobilisation et d'opérations initiaux des principaux belligérants; Les cruelles semaines d'août: premiers engagements et premiers échecs, mais la guerre est déjà mondiale; Doutes militaires, incertitudes politiques et premiers effets des interactions entre les fronts; À l'automne, les gouvernements abandonnent de fait, sauf à Londres, la direction stratégique de la guerre; Un avenir sombre, des situations contrastées; En décembre, la guerre acceptée, malgré tout.

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