GUERRES ET OPIN: ARTILLERIE DANS LES GUERRES DE CONTRE-INSURRECTI
Attentats-suicides, embuscades, prises d'otages, engins explosifs improvisés, actes de piraterie sont les modes opératoires de guérilla caractérisant les guerres de contre-insurrection. Appelées aussi conflits de 4e génération, elles ont éclaté en Afghanistan, au Mali, en Irak, en Libye mais aussi en ex-Yougoslavie et plus anciennement enAlgérie qui fut l'un des premiers laboratoires modernes pour l'armée française.
Description
Attentats-suicides, embuscades, prises d'otages, engins explosifs improvisés, actes de piraterie sont les modes opératoires de guérilla caractérisant les guerres de contre-insurrection. Appelées aussi conflits de 4e génération, elles ont éclaté en Afghanistan, au Mali, en Irak, en Libye mais aussi en ex-Yougoslavie et plus anciennement enAlgérie qui fut l'un des premiers laboratoires modernes pour l'armée française. Pour affronter ces types de combats très particuliers, les armées régulières doivent développer de nouveaux modes d'action suffisamment efficaces pour occasionner des pertes à l'adversaire, tout en étant proportionnés pour ne pas atteindre les populations civiles au sein desquelles se déroulent ces combats. Dans ces conditions, quelle placel'artillerie - arme de la brutalité par excellence - peut-elle prendresi on en reste à l'image d'Épinal qui lui colle à la peau? Un seul chiffre: en Afghanistan, 80% des pertes ennemies ont été occasionnées par les tirs dits «indirects» (avions, hélicoptères, artillerie) et l'artillerie elle-même a été à l'origine de presque la moitié des morts et blessés dans les rangs des insurgés. Pourtant, au sein du déploiement français dont ces chiffres ont été extraits, les artilleurs ne représentaient que 7% des effectifs déployés sur le terrain! Le rapport coût-efficacité est éloquent et ce livre en porte le témoignage. S'appuyant sur des dizaines d'expériences de terrain, il révèle que laguerre peut se gagner par des modes opératoires innovants: la ruse, les stratagèmes et les actions de déception, rejoignent les tactiques traditionnelles comme la destruction, le ratissage et le cloisonnementdans lesquels l'artillerie, encore trop souvent sous-employée, se révèle pourtant d'une efficacité absolument redoutable. Au sommaire: Chapitre 1: Détruire... pour user l'adversaire; Chapitre 2: Ratisser... pour déloger l'ennemi; Chapitre 3: Dissuader... pour épargner des vies; Chapitre 4: Encercler, cloisonner, interdire... pour imposer sa volonté; Chapitre 5: Détecter... pour traiter, renseigner et contrecarrer; Chapitre 6: Coordonner et conseiller... pour offrir des alternatives; Chapitre 7: Protéger... pour prendre l'ascendant moral; Chapitre 8: Simuler... pour piéger et décourager; Chapitre 9: Ruser... pour déjouer et surprendre.
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