L'ARCHITECTURE EN ALGÉRIE DE 1830 À NOS JOURS

Auteur(s) BERTAUD DU CHAZAUD VINCENT, DU CHAZAUD SORAYA

L'ouvrage rend compte des efforts de l'administration algérienne et des architectes, algériens et étrangers, pour dépasser les empreintes du colonialisme et écrire une architecture ayant sa propre identité. Il élargit le regard sur l'architecture en Algérie en mettant à jour les réalisations remarquables sur tout son territoire, pas seulement celles de ses principales villes que sont Alger, Oran et Constantine.
ISBN13 9782281146875
66,95 $ CA

Description

L'ouvrage rend compte des efforts de l'administration algérienne et des architectes, algériens et étrangers, pour dépasser les empreintes du colonialisme et écrire une architecture ayant sa propre identité. Il élargit le regard sur l'architecture en Algérie en mettant à jour les réalisations remarquables sur tout son territoire, pas seulement celles de ses principales villes que sont Alger, Oran et Constantine. L'ouvrage, rythmé par décennies, s'articule autour de deux périodes, avant et après l'indépendance de 1962. La première période fut marquéepar l'importation du modèle européen dans les villes, où l'architecture locale fut parfois malmenée. À la charnière des XIXe etXXe siècle, avec la frénésie pour les expositions universelles et coloniales, le goût pour l'Orientalisme permit le sauvetage de quelques édifices ou ensembles urbains. Durant les années 1930, la construction fut dopée par la célébration du centenaire de la conquêtede l'Algérie. L'architecture fut alors influencée par l'Art déco en vogue. Après-guerre, l'Algérie s'émancipa de la France et devint un terrain d'expérimentation fabuleux pour les nouveautés architecturaleset constructives du Mouvement moderne. La seconde période, celle qui suivit l'indépendance de l'Algérie, débuta par une période de transition, avec des fonctionnaires et des architectes français restéssur place, aux côtés des Algériens. Quelques projets importants furentconfiés à des architectes reconnus internationalement, comme le brésilien Oscar Niemeyer. Les premiers architectes algériens, certainsformés dans les pays de l'est, d'autres dans les écoles d'architectured'Alger, puis d'Oran, de Constantine et d'autres wilayas, gonflèrent ensuite les effectifs, tout d'abord dans les ministères, les administrations ou les organismes étatiques. Depuis les années 1990, le virage libéral de l'État algérien impacte le statut des architectesqui, de plus en plus nombreux, ouvrent des agences d'architectes privées dans les grandes villes. Cet ouvrage présente, sur la période, une vision des lieux et des acteurs de cette histoire, mets en évidence l'inventivité de leurs réalisations et l'importance de l'héritage matériel et culturel.

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