L'ÉVIDENCE DE DIEU
CROIRE EN DIEU, C'EST DOUTER DE LUI
Le fanatique est souvent la mauvaise conscience des croyants : lui, aumoins, ne doute pas. On condamne peut-être son impatience ou son intolérance, mais plus rarement sa certitude. Bien sûr, le doute est parfois valorisé comme nécessaire à la fortification ou à la purification de la foi, mais se pourrait-il qu'il définisse la foi de l'intérieur, que la foi soit en tant que telle structurée par le doute, qu'il n'y ait donc pas seulement une croyance religieuse, mais également un doute religieux ?
Description
Le fanatique est souvent la mauvaise conscience des croyants : lui, aumoins, ne doute pas. On condamne peut-être son impatience ou son intolérance, mais plus rarement sa certitude. Bien sûr, le doute est parfois valorisé comme nécessaire à la fortification ou à la purification de la foi, mais se pourrait-il qu'il définisse la foi de l'intérieur, que la foi soit en tant que telle structurée par le doute, qu'il n'y ait donc pas seulement une croyance religieuse, mais également un doute religieux ? Se pourrait-il que la personne la plus religieuse ne soit pas celle qui croit le plus ? C'est cette hypothèsequ'explore ce livre : l'hypothèse selon laquelle l'évidence de Dieu, qui structure la vie de celles et ceux qu'on appelle des croyants, estcaractérisée en premier lieu par le doute et non par la certitude. Quecroire religieusement en Dieu, c'est d'abord douter. En prenant au sérieux cette hypothèse, l'auteur développe un modèle conceptuel de lafoi à première vue surprenant, mais dont il montre qu'il traverse la tradition chrétienne, et tire quelques conséquences pour la compréhension contemporaine de la foi et le refus qu'elle implique de trop croire à ses propres croyances.
Renseignements sur l'ouvrage
Ouvrages similaires