L'EXPÉRIENCE MISSIONNAIRE ET LE FAIT COLONIAL EN MARTINIQUE (1760-1790)
L'édit de mars 1685 qui définit le cadre réglementaire de ce qui deviendra ultérieurement le Code noir, se fixe pour objectif de «maintenir la discipline de l'Église catholique, apostolique et romaine». Les six premiers articles portent sur le respect des rites, des œuvres et des sacrements de la dite Église aux colonies; baptême etinstruction religieuse, repos du dimanche.
Description
L'édit de mars 1685 qui définit le cadre réglementaire de ce qui deviendra ultérieurement le Code noir, se fixe pour objectif de «maintenir la discipline de l'Église catholique, apostolique et romaine». Les six premiers articles portent sur le respect des rites, des œuvres et des sacrements de la dite Église aux colonies; baptême etinstruction religieuse, repos du dimanche. La présence missionnaire aux colonies, à cette époque, est conséquente. Les pères Dutertre et Labat comptent parmi les premiers chroniqueurs de la nouvelle société coloniale des îles. Cet ouvrage, qui présente la crise religieuse dans les trois décennies pré-révolutionnaires, est ainsi un jalon important dans la connaissance des sociétés coloniales, martiniquaise en l'occurrence. Il incite en creux à un prolongement pour la période révolutionnaire, et surtout impériale, encore bien mal connue, pour faire le lien avec les perspectives tracées pour le XIXe siècle par Philippe Delisle (Catholicisme, esclavage et acculturation au XIXe siècle, Ibis Rouge). Mêlant histoire institutionnelle,histoire sociale et histoire culturelle, Cécilia Elimort très jeune chercheuse s'inscrit avec brio dans le renouvellement à l'œuvre de la recherche en histoire de la colonisation moderne.
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