LES CAHIERS DE L'IBOIS 3
Avant le XXe siècle et les bouleversements de la modernité et du béton, c'est la pierre qui a incarné en Occident le " bien construit ". Si l'architecture venait à nouveau à changer de référentiel, le bois durable et ajustable pourrait-il remplacer le béton devenu un peutrop polluant et invasif pour occuper la fonction de matériau-archétype ?
Description
Avant le XXe siècle et les bouleversements de la modernité et du béton, c'est la pierre qui a incarné en Occident le " bien construit ". Si l'architecture venait à nouveau à changer de référentiel, le bois durable et ajustable pourrait-il remplacer le béton devenu un peutrop polluant et invasif pour occuper la fonction de matériau-archétype ? Les assemblages bois/bois pourraient trouver leurplace dans cette échelle de valeurs qui donne à l'architecture ses références, ses moyens de penser et concevoir. L'art de l'ajustement, de l'assemblage bien pensé, deviendrait " l'art de bâtir " par excellence. L'architecture changerait de caractérisation. Elle cesserait d'être évaluée par la superficie de ses réalisations pour semesurer à l'intelligence et l'inventivité de ses structures. L'excellence architecturale changerait de critères, entraînant l'époque sur la voie d'une nouvelle alliance de l'ingénierie et de l'architecture. Pour ce troisième cahier de l'Ibois, Sandra Vuilleumier déploie le potentiel infini des recherches de Petras Vestartas sur les assemblages bois/bois. Stéphane Berthier créé une généalogie de l'évolution des assemblages bois en Occident et Mario Rinke offre une lecture transversale des survivances techniques dans le chassé-croisé des matériaux à travers l'histoire de la construction. C'est à l'intersection de ces questionnements qu'une réponse pourrait émerger et qu'une nouvelle place pour le bois dans l'imaginaire architectural pourrait se dessiner.
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