LES FEMMES QUI SE PARFUMENT DOIVENT ÊTRE ADMIRÉES DE LOIN

LES ODEURS FÉMININES DANS NANA DE ZOLA
Auteur(s) BORLOZ SOPHIE-VALENTINE, CARAION MARTA

«Les femmes qui se parfument doivent être admirées de loin»: le mot d'ordre est quasi unanime à la fin du XIXe siècle. En écho au discoursmédical qui accuse les effluves artificiels de tromper sur la véritable nature et sur l'état de santé de la femme, les manuels de savoir-vivre de l'époque condamnent celles qui négligeraient les règles strictes concernant l'usage et le dosage des parfums.
ISBN13 9782940355211
26,95 $ CA

Description

«Les femmes qui se parfument doivent être admirées de loin»: le mot d'ordre est quasi unanime à la fin du XIXe siècle. En écho au discoursmédical qui accuse les effluves artificiels de tromper sur la véritable nature et sur l'état de santé de la femme, les manuels de savoir-vivre de l'époque condamnent celles qui négligeraient les règles strictes concernant l'usage et le dosage des parfums. Pour les écrivains fin-de-siècle, le danger réside davantage dans le pouvoir addictif et lénifiant des senteurs féminines. Pris au piège de ces odeurs, les héros romanesques qui les respirent plongent dans des états seconds, dont seule la mort parvient - parfois - à les libérer. Le présent ouvrage étudie la façon dont dialoguent ces trois discours.Par l'analyse des romans Nana de Zola, Notre coeur de Maupassant et L'Ève future de Villiers de L'Isle-Adam, cet essai se propose de montrer comment, au crépuscule du XIXe siècle, les présupposés sociauxet scientifiques concernant les odeurs composent l'imaginaire collectif dans lequel puisent les auteurs pour créer des héroïnes toujours plus séduisantes, menaçantes... et parfumées.

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